"Le mandat de la Force collective de maintien de la paix de la CEI dans la zone du conflit abkhazo-géorgien ne prévoit pas le concours au retour des réfugiés", a souligné Sergueï Chamba. "Mais la présence de la force de maintien de la paix dans le district de Gali a permis aux gens de revenir dans leurs foyers, ce que la Géorgie refuse de reconnaître ". Accusant cette force de dissimuler des actions criminelles, les autorités géorgiennes dénaturent la réalité, a ajouté Sergueï Chamba.
"Je tiens à rappeler qu'une commission commune de l'ONU et de l'OSCE qui avait travaillé en 2000 dans le district de Gali avait formulé ses conclusions dans le point 58 du rapport sur la situation. Le document final stipule que la déstabilisation dans le district de Gali et la situation criminelle s'expliquent par l'activité des détachements géorgiens armés qui pénètrent en Abkhazie depuis la rive géorgienne de l'Ingouri", a souligné le ministre.
L'objectif poursuivi par ces groupements armés géorgiens est d'intimider les gens qui reviennent dans les villages du district de Gali et de démonter l'incapacité des autorités abkhazes à contrôler la situation dans ce district. "Aussi étonnant que cela soit, ceux qui participent à ces subversions sont considérés en Géorgie comme des patriotes, ils sont reçus dans les structures de l'Etat et sont décorés", a ajouté Sergueï Chamba.
