Toutes les procédures ont été achevées vendredi au cours de la réunion commune de deux comités (comité juridique et comité pour l'auto-administration, la politique régionale et les régions de montagne) qui ont en fait avalisé les amendements apportés au Code en vue de la troisième lecture, a-t-il annoncé.
Si ce document est adopté, le pays aura une administration électorale dirigée par un seul parti et le sempiternel problème des listes électorales ne sera pas résolu car elles seront établies par la Commission électorale centrale et non pas au niveau des circonscriptions locales et régionales, a-t-il expliqué.
Le député a rappelé aux autorités que la colère de la population qui a dégénéré en "révolution des roses" avait été provoquée justement par le chaos dans les affaires électorales. "Ce chaos ne sera pas évité cette fois non plus", selon les propos du député cités par l'agence News Georgia.
L'Opposition de droite est également contre la suppression du taux de participation minimum. D'après les amendements, le scrutin est réputé valable indépendamment du nombre d'électeurs qui se sont rendus aux urnes. D'autre part, la durée de la campagne électorale sera maintenant réduite parce que la date du scrutin, qui a toujours été annoncée deux mois avant - et l'opposition proposait un préavis de trois mois - sera, d'après la nouvelle loi, publiée 40 jours seulement avant le vote.
L'indignation de l'Opposition de droite est d'autant plus grande que la majorité légalise la participation des membres du gouvernement à la campagne électorale, ce qui était interdit jusqu'à présent par la loi. "Cette décision signifie que les leviers administratifs peuvent maintenant être employés au profit du parti du Mouvement national", a expliqué Mamouka Katsitadze.
D'autre part, le système de dépouillement des suffrages est obscur et les autorités refusent net de le revoir en dépit des recommandations des organisations internationales, a déclaré le député.
"Nous sommes témoins d'un diktat imposé par la majorité à la minorité", a affirmé le représentant de l'opposition avant d'ajouter que la "Nouvelle droite" s'apprêtait à informer toutes les organisations internationales de ses protestations pour obtenir des réponses à toutes les questions posées.
