"Nous espérons que l'Iran réagira positivement à cet appel et se mettra à la table des négociations pour élaborer une résolution garantissant le droit légitime de Téhéran au nucléaire civil et, en même temps, le respect du régime de non-prolifération"', a indiqué le diplomate russe intervenant jeudi à la session des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Le forum a clôturé ses travaux jeudi.
Moscou a toujours prôné une solution politique et diplomatique du problème nucléaire iranien, a souligné l'ambassadeur dans son discours.
"Dans ces efforts, on voit apparaître une étape importante : plusieurs pays ont formulé une proposition sérieuse pour l'Iran", a-t-il indiqué.
"A l'étape actuelle très sensible, les pays co-auteurs de cette initiative ont convenu de ne pas divulguer les détails des propositions faites aux autorités iraniennes, afin qu'elles aient la possibilité de les examiner dans le calme", a noté le diplomate russe.
Les ministres des Affaires étrangères de Russie, des Etats-Unis, de Chine, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France avaient, à leur rencontre à Vienne le 1er juin, approuvé un bloc de propositions tendant à obtenir que l'Iran suspende ses travaux d'enrichissement d'uranium. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, avait alors déclaré que ces propositions englobaient trois sphères : le programme nucléaire iranien, la coopération commerciale et économique avec Téhéran et les garanties de sécurité pour l'Iran.