Les négociations Gazprom-Biélorussie s'annoncent difficiles (vice-président de Gazprom)

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"Il nous sera difficile de nous mettre d'accord. Ils (les Biélorusses) estiment on ne sait pas pourquoi que le prix de marché est égal au prix en vigueur", a indiqué le vice-président de la compagnie, rappelant que la Biélorussie achetait le gaz à la Russie 46,68 dollars les 1.000 mètres cubes.

SAINT-PETERSBOURG, 13 juin - RIA Novosti. Les négociations Gazprom-Biélorussie s'annoncent difficiles, a estimé mardi dans un entretien à RIA Novosti, le vice-président du holding gazier russe Alexandre Riazanov.

"Il nous sera difficile de nous mettre d'accord. Ils (les Biélorusses) estiment on ne sait pas pourquoi que le prix de marché est égal au prix en vigueur", a indiqué le vice-président de la compagnie, rappelant que la Biélorussie achetait le gaz à la Russie 46,68 dollars les 1.000 mètres cubes.

Gazprom, a rappelé M. Riazanov, propose à la Biélorussie de passer au prix européen, à savoir 200 dollars les 1.000 mètres cubes.

Les deux pays, a-t-il poursuivi, n'ont pas de calendrier fixe de négociations sur le gaz. Pour l'instant, celles-ci se tiennent au niveau des présidents des deux compagnies gazières nationales, Gazprom et Beltransgaz, et des ministres de l'Energie des deux pays, a-t-il ajouté.

"Nous recherchons des points d'impacts: par exemple, Minsk pourrait nous proposer des actifs, ce même Beltransgaz ou les raffineries de Mozyr", a noté M. Riazanov.

"Compte tenu d'une consommation annuelle de 20 milliards de mètres cubes de gaz (en Biélorussie), les actifs dans la distribution de gaz sont plus intéressants pour nous car ils nous permettent d'aborder des ventes directes d'énergie aux consommateurs", a fait observer le vice-président de Gazprom, interrogé par RIA Novosti à la question de savoir quels actifs - de distribution ou de transformation - présentaient le plus grand intérêt pour le holding gazier russe.

La Biélorussie, a-t-il encore indiqué, est prête à débattre avec Gazprom de la possibilité d'échanger des actifs pour pouvoir acheter du gaz à un prix plus bas que celui du marché. A la question de RIA Novosti de savoir comment serait réalisée l'évaluation du coût des actifs en cas d'accession à un accord de ce type, M. Riazanov a répondu qu'il fallait s'entendre avec les sociétés auxquelles "Gazprom et la Biélorussie font confiance".

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