Mais, pour cela, il faut que l'inflation soit contenue dans les limites imposées par le gouvernement, "afin qu'à moyenne échéance celle-ci retombe au-dessous des 5%", a précisé le responsable gouvernemental russe.
Car, de l'avis de M. Joukov, "l'inflation représente un facteur de risque pour l'accroissement des investissements qui nous permettront de diversifier notre économie".
De même, selon lui, la Russie est tenue de réaliser une "man�uvre structurelle en canalisant les investissements vers des secteurs stratégiques".
"La victoire appartiendra à celui qui remportera la concurrence des idées", a fait observer M. Joukov.
S'agissant des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), le vice-premier ministre a noté que la Russie ne saurait en aucune manière concurrencer l'Inde et la Chine dans la production de biens de consommation mais pourrait par contre obtenir des succès notables en matière de hautes technologies et de technologies nouvelles.
Parmi les secteurs où la Russie est compétitive, M. Joukov a cité l'Espace, l'aéronautique, les nanotechnologies et les biotechnologies. "Nous avons réalisé des percées dans certains secteurs dans lesquels la Russie pourrait bien devenir leader", a conclu le vice-premier ministre russe.