C'est en ces termes que le ministre abkhaz a réagi à la déclaration de la présidente du parlement géorgien Nino Bourdjanadze, qui a promis la plus vaste autonomie à l'Abkhazie au sein de l'Etat géorgien.
"Pas de question pour les autorités abkhazes de renoncer un jour à l'indépendance conquise au prix du sang. Le référendum de 1999, lorsque le peuple abkhaz a voté pour l'indépendance du pays, en est la preuve. Et que personne, ni en Géorgie ni dans d'autres pays, ne se fasse aucune illusion à ce sujet", a indiqué M. Chamba.
Les mesures qui, à l'avenir, permettront de rétablir les rapports normaux entre les peuples d'Abkhazie et de Géorgie sont contenues dans le plan abkhaz de règlement global du conflit intitulé "Clef de l'avenir", a-t-il indiqué.
En vertu de ce document, il est notamment proposé à la Géorgie de s'excuser pour sa politique d'assimilation, de guerre et d'isolement, de renoncer aux méthodes de pression politique et économique sur l'Abkhazie et d'annuler le blocus économique et informationnel.
Le plan abkhaz propose également la signature d'un traité de paix stipulant les questions de la sécurité dans la région et les garanties de la communauté internationale en matière de non-reprise du conflit abkhazo-géorgien.
Le plan prévoit aussi la tenue de consultations au niveau des présidents sur les conditions de la coexistence pacifique des deux Etats, la mise en place d'une coopération dans le cadre de la stratégie de voisinage européen, par exemple, dans le domaine de la lutte contre le crime organisé.
