L'Europe couvrira une grande partie des ses besoins en gaz grâce au GNL (président de l'ENI)

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AMSTERDAM, 9 juin - RIA Novosti. A terme, l'Europe devra couvrir une grande partie de ses besoins en gaz grâce aux importations de gaz naturel liquéfié (GNL), a déclaré vendredi le président de la compagnie énergétique italienne ENI Paolo Scaroni.

En copiant leur modèle de libéralisation du marché sur celui des Etats-Unis, les Européens n'ont pas tenu compte du fait que l'Europe dépend dans une très grande mesure des importations de gaz en provenance de trois pays, la Russie, l'Algérie et la Norvège, a-t-il noté. "Raison pour laquelle notre libéralisation n'a pas apporté les résultats escomptés", a indiqué le numéro un d'ENI à la 23e Conférence mondiale du gaz qui vient de prendre fin à Amsterdam.

"Au lieu de cela, nous freinons les investissements dans l'infrastructure et morcelons le marché en une multitude de petits opérateurs qui sont trop faibles pour faire des investissements se chiffrant à des milliards (d'euros) dans les réseaux gaziers et mener des négociations d'égal à égal avec les fournisseurs", a-t-il constaté.

L'hiver dernier, a rappelé le président d'ENI, l'Europe a rencontré des difficultés liées aux livraisons de gaz. "Et même ces difficultés étaient insignifiantes, il faut réfléchir aux problèmes qui pourraient surgir à l'avenir", a souligné Paolo Scaroni.

"Si nous ne réglons pas les problèmes structurels qui mettent en danger les livraisons de gaz en Europe, nous pourrions faire face à de véritables à-coups", a ajouté le président d'ENI.

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