"Les tendances xénophobes ne sont pas massivement répandues dans la ville", a indiqué Mme Matvienko, rencontrant des journalistes.
"Les tentatives pour coller à Saint-Pétersbourg cette étiquette (de ville xénophobe) provoquent l'indignation sincère de ses habitants", a poursuivi la gouverneure. Il n'y a pas longtemps, a-t-elle rappelé, les auteurs présumés de crimes xénophobes retentissants ont été arrêtés. Ces crimes ne doivent en aucun cas être expliqués par les états d'esprit xénophobes qui se répandraient au sein de la population de la ville, a souligné la gouverneure.
Pour ce qui est des crimes xénophobes retentissants, l'enquête dispose d'informations confirmant le lien entre le groupe d'assassins présumés et un autre groupe à Moscou, a indiqué Mme Matvienko.
"Je ne veux pas dire que les actes du groupe (qui agissait à Saint-Pétersbourg) ont été commandités depuis Moscou, mais entre ces deux groupes il y avait un lien. Etant au courant du dossier, je peux affirmer que le groupe cherchait à commettre ces crimes justement à la veille du sommet (du G8)", a indiqué la gouverneure.
A son avis, les criminels présumés poursuivaient l'objectif d'attirer l'attention sur Saint-Pétersbourg comme "ville xénophobe".
"Il ne s'agit pas seulement de manifestations d'ultranationalisme. Ce groupe avait aussi pour objectif de jeter le discrédit sur la ville et sur notre pays à la veille d'un événement international majeur (le sommet du G8)", a encore estimé Mme Matvienko.