"Les nouvelles réalités sociales et économiques ont été une épreuve difficile pour l'enseignement supérieur russe. Les difficultés de la période transitoire et plusieurs années de sous-financement se sont répercutées sur son développement", a reconnu le chef de l'Etat.
"Néanmoins, l'enseignement supérieur a réagi assez vite et de manière flexible au rétablissement du prestige de l'enseignement en tant que base du succès dans la vie", a-t-il fait remarquer.
"A un certain moment, le désir de recevoir une formation avait diminué� C'est étrange pour un pays où le prestige de l'enseignement a toujours été équivalent au succès et au statut des gens", a indiqué le président.
Ensuite, de nouvelles écoles supérieures et de nouveaux métiers sont apparus, a-t-il dit. "Cependant, parallèlement à l'accroissement du nombre d'étudiants et de l'enseignement payant, la qualité de l'enseignement a baissé", a-t-il ajouté.
Selon lui, en Russie, ceux qui aspirent à obtenir des diplômes d'études supérieures ont toujours été plus nombreux que dans d'autres pays. "Mais ces diplômes doivent correspondre à des aptitudes professionnelles réelles, et pas seulement au statut personnel", a souligné le chef de l'Etat.
A présent, des exigences très hautes sont avancées à l'enseignement. "Dans le cas contraire, les diplômés des écoles supérieures ne trouveront pas d'emplois sur le marché du travail, l'économie éprouvera une pénurie de cadres compétents dans des secteurs entiers, et la compétitivité du pays baissera sur les marchés mondiaux", a déclaré Vladimir Poutine.