Interrogé par des journalistes à la question de savoir quelles étaient les chances d'une nouvelle "guerre du gaz" entre la Russie et l'Ukraine l'hiver prochain, le ministre a répondu : "Je pense que vos craintes sont exagérées".
Le ministre a également noté qu'il ne pouvait pas donner son avis sur les négociations entre Gazprom et la société importatrice de gaz en Ukraine, RosUkrEnergo, "puisqu'elles n'ont pas été menées au niveau des Etats".
Lundi, le porte-parole du holding gazier russe, Sergueï Kouprianov, n'a pas écarté l'éventualité d'une répétition des "problèmes gaziers" avec l'Ukraine l'hiver prochain, en raison du fait que la compagnie nationale Naftogaz constitue des stocks insuffisants de gaz.
"Il y a un problème lié au fait que la compagnie nationale ukrainienne Naftogaz constitue des stocks insuffisants de gaz dans ses entrepôts souterrains. Cela pourrait avoir pour résultat qu'en hiver, lorsque l'Ukraine et l'Europe auront besoin de quantités accrues de gaz, l'Ukraine rencontrera des problèmes pour couvrir les besoins de son marché intérieur et pour respecter les contrats de transit qui existent entre elle et Gazprom", a déclaré le porte-parole de Gazprom à la chaîne de télévision Rossia.
Au cours l'hiver 2005-06, l'Ukraine a prélevé, en sus des quantités prévues pour elle, du gaz destiné aux consommateurs européens: par la suite, Gazprom a dû compenser, à ses dépens, les pertes de ses clients européens.