"Nous préconisons des méthodes de délimitation différentes", a-t-il indiqué, commentant devant des journalistes le projet de traité entre la Russie et l'Ukraine sur la frontière russo-ukrainienne en mer d'Azov.
D'après le diplomate russe, Moscou reste attaché au Traité de Kertch de 2003, signé par les présidents des deux pays.
"Toutes les ententes ultérieures sur cette question doivent développer ce traité au lieu de le soumettre à une révision", a noté l'ambassadeur russe.
Valeri Keniaïkine a expliqué que la délégation ukrainienne avait proposé de changer le statut de la mer d'Azov pour en faire une mer internationale au lieu du statut de mer intérieure dont elle jouit aujourd'hui.
"A notre avis - un avis préalable car cette proposition a été formulée verbalement - le changement de statut de la mer d'Azov est une question politique et non technique qui risque de compliquer le processus de négociation et de le conduire à l'impasse", a encore noté le diplomate russe.