"Le groupe 5+1 doit prendre en considération le nouveau statut de l'Iran qui a acquis des connaissances en matière de technologies nucléaires civiles et a maîtrisé le cycle du combustible nucléaire sur son sol", a noté le parlementaire.
"Les positions, offres et attentes des six doivent correspondre à cette nouvelle réalité irréversible", a-t-il ajouté.
Lundi soir, le Haut Représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana se rendra à Téhéran pour remettre les propositions sur le programme nucléaire iranien formulées par les six à Vienne.
"Il faut attendre la présentation de ces offres avant de prendre une décision", a conclu le chef de la commission parlementaire.
Le 1er juin dernier, les ministres des Affaires étrangères de six pays - Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie, États-Unis et Chine - avaient formulé des propositions conjointes sur le règlement du problème iranien à Vienne. Les propositions portent sur trois domaines: le programme nucléaire iranien, la coopération économique et commerciale avec Téhéran et les garanties de sécurité, avait annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au terme de la rencontre.
La mission de Javier Solana ne consiste pas à lancer des négociations, mais à remettre les propositions aux dirigeants iraniens. "Il ne s'agit pas d'un déplacement de négociations, l'objectif est cette fois de présenter les propositions de la communauté internationale", avait précisé samedi Cristina Gallach, porte-parole de Javier Solana.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki avait, pour sa part, confirmé samedi que l'Iran était prêt à examiner les propositions "avec la plus grande attention avant de faire savoir ce qu'il en pense".
