Le chef de la diplomatie arménienne s'est adressé aux participants à la conférence internationale intitulée "La CEI, une nouvelle culture de communauté d'Etats: réalisations et perspectives de développement", rapporte l'agence News-Armenia.
Selon le ministre arménien, "la CEI a apporté une contribution notable à la préservation des liens politiques, économiques et humanitaires entre les pays de la CEI dans un contexte international difficile et en pleine période de transition".
Ces derniers temps, a poursuivi le ministre, une attention particulière est accordée au développement des liens multilatéraux entre les membres de la Communauté dans la sphère humanitaire, ce dont témoigne la signature en 2005 de l'Accord de coopération humanitaire entre les pays membres de la CEI.
Le chef de la diplomatie arménienne a exprimé l'espoir que la conférence permettra de définir un plan de coopération efficace dans le cadre de la CEI et contribuera à l'élargissement des contacts entre les personnalités de la culture et les scientifiques des pays membres.
De son côté, Assan Kojakov, vice-président de l'Exécutif de la CEI qui représente à cette conférence les structures de la Communauté, a indiqué aux journalistes que les pays de la CEI "vivent un processus d'adaptation aux nouvelles conditions".
"Je pense que le pragmatisme et le souci de l'avenir pousseront les politiques lucides à se prononcer en faveur du développement des contacts", a-t-il souligné.
Interrogé au sujet de l'éventuel retrait de la Communauté de la Géorgie ou de l'Ukraine, M. Kojakov a rappelé qu'aucun dirigeant des pays de l'Organisation GUAM (Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Moldavie) n'avait encore déclaré que son pays quitterait à coup sûr la Communauté.
"Aujourd'hui, la Géorgie et l'Ukraine étudient les textes de la CEI, les axes de participation aux activités de la Communauté, de même que les domaines qui ne les arrangent pas dans une mesure ou une autre", a-t-il expliqué.
La conférence scientifique sur les perspectives de la CEI se déroule les 1-2 juin à Tsakhkadzor, près de la capitale arménienne Erevan. Des chercheurs, des politiques et des diplomates d'Arménie, de Biélorussie, d'Ukraine, du Kazakhstan et du Tadjikistan y prennent part.