"Notre objectif final est d'obtenir l'adoption d'un mécanisme international garantissant à la Transnistrie le droit d'exercer des activités économiques extérieures, ce que l'on appelle le protocole de transit. Lorsqu'un tel document sera signé, nous considérerons officiellement le blocus de la Transnistrie comme levé", a-t-il souligné.
Le document doit être signé par la Moldavie et la Transnistrie, les pays garants (Russie et Ukraine), l'OSCE et les Etats invités aux négociations sur le règlement en Transnistrie en qualité d'observateurs (Union européenne et Etats-Unis), a-t-il souligné.
"Le protocole de transit doit être fondé sur le fait que nous comprenons et acceptons les conditions posées par l'OMC à la Moldavie lorsqu'elle a adhéré à cette organisation. Nous estimons possible, à titre de compromis, un enregistrement statistique en République de Moldavie, mais les formalités en douane doivent être accomplies en Transnistrie", a fait remarquer le vice-ministre.
Une telle approche répond pleinement aux engagements pris par la Moldavie lors de son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce, en ajoutant aux procès verbaux requis deux autres documents, à savoir un Mémorandum de 1997 et un protocole sur les modalités de coopération socio-économique entre la Moldavie et la Transnistrie, a-t-il expliqué.
"Au moyen de ces deux documents, la Moldavie a prouvé qu'elle n'avait pas de problème intérieur et a été admise à l'OMC. Nous considérons qu'il faut continuer d'avancer dans cette voie. Le protocole de transit en sera le prolongement", a souligné Iouri Ganine.
Le travail sur le document se poursuit.
La discussion sur la teneur du protocole reprendra sans doute à la mi-juin dans le cadre des négociations sur le règlement en Transnistrie entre les cinq négociateurs, a ajouté le vice-ministre de l'Industrie.