"La CEI est viable du point de vue des contacts des chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres des Affaires étrangères et des secrétaires des conseils nationaux de sécurité des pays membres", a-t-il indiqué. "Evidemment, il faudra réserver à la CEI un certain rôle politique, pour pouvoir se réunir dans un cadre tant officiel qu'informel, ce qui atténuera les tensions sur de nombreuses questions". "La CEI doit fonctionner comme un club de dirigeants des pays membres même s'il n'y a pas de consensus entre ces derniers", a-t-il estimé.
"La Communauté est aussi nécessaire pour régler les problèmes militaro-politiques : nous avons un accord sur la DCA et la protection de l'espace aérien de la CEI", a noté le secrétaire général de la CEEA qui participera au Conseil des chefs de gouvernement de la CEI le 25 mai dans la capitale tadjike. Mais il y a aussi les problèmes de la culture, de l'éducation, du maintien d'une langue commune, et on peut travailler sur ces thèmes indépendamment des intérêts politiques, a-t-il encore souligné.
S'agissant des déclarations des leaders du GUAM lors du sommet de Kiev, le secrétaire général de la CEEA propose d'attendre de voir quel sera le comportement ultérieur des leaders du GUAM, même si leurs appels "mettent en péril la situation dans la région".
La CEEA est une organisation économique regroupant la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan. L'Arménie, la Moldavie et l'Ukraine y ont le statut d'observateur.