Des représentants haut placés des ministères des Affaires étrangères d'Allemagne, de France, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de Russie se trouvent actuellement en visite de travail en Abkhazie.
Selon le ministre Chamba, la reconnaissance de l'Abkhazie impulserait positivement le règlement de plusieurs problèmes dans les rapports difficiles entre Soukhoumi et Tbilissi.
M. Chamba estime que "les dirigeants géorgiens doivent avant tout présenter leurs excuses au peuple abkhaz pour l'agression de 1992-1993 et renoncer à la pression économique et politique sur l'Abkhazie, en levant les sanctions".
De leur côté, les représentants du Groupe des pays amis du Secrétaire général de l'ONU ont fait savoir leur intérêt pour le développement du processus de paix et salué les initiatives des parties relatives à l'élaboration de la base documentaire du règlement du conflit entre la Géorgie et l'Abkhazie.
L'Abkhazie, république située sur le littoral caucasien de la mer Noire ayant proclamé son indépendance par rapport à la Géorgie en 1992, au lendemain de la disparition de l'URSS et en pleine guerre contre la Géorgie, refuse de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur son territoire.