Selon le premier ministre russe, la part des dépenses d'investissement du budget fédéral doit passer de 1,9% du PIB en 2005 à 2,1-2,4% entre 2006 et 2009.
Actuellement, a poursuivi le premier ministre, l'Etat est en train de repenser sa politique des investissements. "Avec l'augmentation des investissements publics, le nombre de programme d'investissements non efficaces se réduit", a-t-il noté.
Les investissements publics prévus par le budget fédéral 2006 représentent 593,3 milliards de roubles (17,71 milliards d'euros), a-t-il précisé.
A terme, les investissements publics fianceront la modernisation des constructions aéronautiques, l'élaboration de nouveaux matériaux, les biotechnologies, l'étude de l'Espace, le développement des technologies de l'information et des télécommunications, a indiqué M Fradkov.
Ces secteurs permettront de diversifier l'économie russe, d'augmenter la productivité du travail et de mettre en �uvre les avantages scientifiques et technologiques de la Russie, a expliqué le premier ministre.
Ces trois dernières années, a-t-il rappelé, l'accroissement des investissements dans les immobilisations a été de 11% en moyenne : en 2005, ces investissements ont représenté plus de 3 400 milliards de roubles (près de près de 100 milliards d'euros).
Selon M. Fradkov, l'accroissement stable des investissements dans l'économie russe ces dernières années "témoigne de la confiance accrue dans la Russie de la part des groupes d'investisseurs les plus conservateurs".
En 2005, les investissements étrangers dans l'économie russe se sont élevés à près de 54 milliards de dollars, a poursuivi le premier ministre, alors qu'il y a dix ans cet indice n'était guère supérieur à 3 milliards de dollars.
Le gouvernement russe se fixe pour objectif de créer des conditions attrayantes pour tous les groupes d'investisseurs, russes et étrangers, a souligné le premier ministre (remboursement accéléré de la TVA aux exportateurs, prise en compte des dépenses pour les travaux de recherche-développement en calculant l'impôt sur le bénéfice, etc.).
Le premier ministre russe a aussi confirmé l'intention du gouvernement de relever de 1,5 fois les salaires réels dans le secteur public et de diminuer la part de la population vivant au-dessous du minimum vital (elle est passé de 29% au début des années 2000 à 17,8% en 2004). "Nous comptons sur une nouvelle réduction de cet indice", a souligné le premier ministre russe.
