Ces dessins inédits font découvrir au public une facette jusque-là méconnue du grand talent d'Eisenstein, a notamment déclaré à l'inauguration de l'exposition le président du 59e Festival international du film de Cannes, Gilles Jacob.
Les croquis présentés à Cannes ne sont qu'une infime partie de l'énorme patrimoine artistique d'Eisenstein. Plus de 5.000 de ses �uvres sont conservées à Moscou, dans les Archives nationales de la littérature et des arts, qui ont participé à l'organisation de l'exposition.
L'érotisme qui se profile nettement dans beaucoup de dessins est caractéristique de l'avant-garde russe du début du XXe siècle, a notamment précisé la directrice des Archives, Tatiana Goriaeva.
A part les dessins, l'exposition présente des photos uniques qui montrent l'idole du cinéma soviétique au travail et des images de ses films connus dans le monde entier, dont "Octobre", "Le Cuirassé Potemkine", "Alexandre Nevski", "Ivan le Terrible".
