Commission de contrôle sur l'Ossétie du Sud : Tbilissi refuse d'élaborer une déclaration conjointe

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TSKHIVALI (Ossétie du Sud), 12 mai - RIA Novosti. A la réunion de la Commission conjointe de contrôle pour le conflit osséto-géorgien vendredi, les Géorgiens ont refusé de prendre part à l'élaboration de la déclaration conjointe sur les garanties de sécurité et de non-reprise des hostilités, a annoncé à RIA Novosti le co-président russe de la Commission l'ambassadeur Youri Popov.

Le co-président de la Commission pour la Géorgie, son ministre pour le règlement des conflits, Gueorgui Khaïndrava, a indiqué pour sa part à RIA Novosti que Tbilissi ne juge pas utile d'adopter une déclaration conjointe.

De l'avis du ministre géorgien, "la garantie la plus sérieuse de sécurité et de non-reprise des hostilités est le plan de règlement du conflit soutenu par tous les pays, dont la Russie, à la récente réunion du Conseil des ministres des AE de l'OSCE à Ljubljana".

"Nous pensons que tout nouveau document serait superflu. Nous n'avons besoin d'aucune initiative artificielle. Le plan de paix proposé par la Géorgie et les initiatives de paix du leader de l'Ossétie du Sud Edouard Kokoïty sont pratiquement identiques. Nous fondant sur ces deux plans, nous devons élaborer un programme pour réaliser les initiatives de paix qui y sont exposées. Ces plans renferment toutes les garanties nécessaires", a-t-il déclaré.

De son côté, s'agissant de la déclaration conjointe des parties sur les garanties de sécurité et de non reprise des hostilités - la Géorgie a refusé de prendre part à son élaboration - l'ambassadeur itinérant russe Youri Popov a noté que "Moscou soutient la position de la partie sud-ossète, et cet avis est partagé par l'OSCE".

Le co-président géorgien de la Commission a, selon lui, attaqué verbalement la Russie, la définissant comme une "partie au conflit", "mettant ainsi en doute la capacité de Moscou de jouer le rôle de médiateur impartial".

De l'avis du diplomate russe, "cette déclaration impulsive altère grossièrement l'état de choses réel et tend à saper les fondements de la Commission conjointe de contrôle".

"En réalité - et cela se trouve confirmé par l'histoire - la Commission et la Force de paix qui lui est assujettie sont le facteur principal qui avait prévenu l'escalade des hostilités dans la zone du conflit. Mécanisme irremplaçable, la Commission permet de maintenir un dialogue politique direct entre les parties au conflit", a estimé le diplomate russe.

S'agissant du rôle de Moscou dans le règlement du conflit entre l'Ossétie du Sud et la Géorgie, Youri Popov a noté que la Russie s'en tiendrait toujours, comme par le passé, aux engagements internationaux qu'elle avait pris dans le cadre de ce conflit".

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