MOSCOU, 11 mai - RIA Novosti. La coopération internationale entre la Russie et la Chine se fonde sur l'identité de leurs positions sur un large éventail de problèmes, a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Kamynine, dans une interview à RIA-Novosti jeudi.
"La coopération sur la scène internationale est une composante importante du partenariat stratégique russo-chinois", a indiqué le diplomate.
La coopération aux niveaux global et régional, relative notamment à la réforme de l'ONU, à la formation d'un ordre économique mondial plus équitable, au règlement des situations dans les "points chauds", en premier lieu dans la région Asie-Pacifique, ainsi que dans d'autres domaines de la vie internationale, correspond aux intérêts vitaux de la Russie et de la Chine, a-t-il ajouté.
Il a qualifié de dynamique le développement de partenariat stratégique.
Les deux pays ont une frontière commune longue de plus de quatre mille kilomètres, a rappelé le responsable. Moscou et Pékin ont intérêt à promouvoir les relations de bon voisinage et de coopération mutuellement avantageuse, à renforcer les rapports de confiance entre les deux peuples, selon lui.
Les deux parties entretiennent un dialogue politique intense. Le président russe, Vladimir Poutine, a effectué une visite officielle à Pékin en mars dernier.
L'année 2006 a été proclamée Année de la Russie en Chine, l'année prochaine sera proclamée Année de la Chine en Russie. Les deux pays n'ont jamais rien organisé de tel, même dans les années 1950, considérées comme la meilleure période des relations bilatérales.
S'agissant de la coopération russo-chinoise dans le domaine économique, qui "continue de se développer à un rythme accéléré", M. Kamynine a précisé que l'année dernière, les échanges commerciaux bilatéraux avaient augmenté de 38% pour dépasser 29 milliards de dollars.
D'ici à 2010, la Russie et la Chine projettent de porter les échanges commerciaux à 60-80 milliards de dollars et d'élargir leur coopération dans le domaine des investissements et la sphère scientifique et technique, a rappelé le diplomate.
