"La situation démographique est un projet national généralisé et représente une stratégie nationale. Ce projet regroupe en soi tous les autres projets nationaux déjà annoncés par le président", a ajouté Mme Matvienko, notant que l'amélioration de la situation démographique exigeait, parallèlement, des améliorations dans le domaine social et dans le secteur du logement, de même que dans la santé publique.
Le message présidentiel fait une priorité de l'amélioration de la situation démographique et expose aussi la vision de la situation telle qu'elle sera dans dix ans, a-t-elle souligné. Les propositions présidentielles supporteront la natalité dans le pays, en assurant une base matérielle nécessaire. Notre ville devra encore prendre des mesures en vue de remplir les objectifs contenus dans le message", a fait observer la gouverneure.
Le problème démographique est d'actualité pour Saint-Pétersbourg, a poursuivi Valentina Matvienko. Malgré une certaine amélioration des indices dans ce domaine, la population de la ville s'est réduite de près de 40.000 personnes en 2005.
La ville, a encore rappelé la gouverneure, a récemment adopté une loi doublant les allocations aux parents adoptifs. Mme Matvienko n'a pas écarté l'éventualité de nouvelles majorations à l'avenir.
Le président de la république nord-caucasienne de Kabardino-Balkarie, Arsène Kanokov, estime pour sa part que le président de la fédération a parlé, dans son message, des moyens permettant de régler les problèmes les plus aigus du pays, a appris RIA Novosti auprès de son service de presse mercredi.
De l'avis de M.Kanokov, le chef de l'Etat a proposé une solution radicale au problème démographique, à savoir de verser une allocation de naissance à hauteur de 250.000 roubles (plus de 7.000 euros), ce qui aidera aussi à régler le problème du logement pour les jeunes. Le président de Kabardino-Balkarie a rappelé que cette somme suffisait pour acheter une maison dans les campagnes.
Selon lui, le message du président confère également une bonne impulsion au développement économique des régions. "Nous faisons grand cas de la volonté du président d'aider les régions", a conclu M.Kanokov.