New York, 8 mai RIA Novosti. Les ministres des Affaires étrangères de Russie, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, de Chine et d'Allemagne examineront à New York la situation autour du programme nucléaire iranien et les actions éventuelles de la communauté internationale destinées à régler la situation.
Vendredi 5 mai, les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - la Grande-Bretagne, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et la France - ont eu des consultations sur le projet de résolution exigeant que l'Iran cesse l'enrichissement et le retraitement de l'uranium.
"Notre but est d'accroître la pression sur l'Iran en vue de l'obliger à renoncer à sa décision stratégique de créer l'arme nucléaire", a déclaré John Bolton, représentant permanent des Etats-Unis.
Le 3 mai, les délégations de la Grande-Bretagne et de la France ont rendu public le projet de résolution du CS sur le programme nucléaire iranien, après concertation avec leurs collègues des Etats-Unis.
Le projet souligne que, si Téhéran refuse de reprendre le moratoire sur l'enrichissement de l'uranium, le Conseil envisagera des mesures ultérieures à prendre en vue d'assurer l'application de cette résolution. On entend par "mesures ultérieures" les sanctions économiques, ce à quoi objectent deux membres permanents du Conseil de sécurité: la Russie et la Chine.
Le document est élaboré conformément à le chapitre VII de la Charte de l'ONU, ce qui le rend juridiquement obligatoire. Sinon, le Conseil de sécurité peut autoriser à prendre des sanctions économiques contre le transgresseur, voir une opération militai, mais cela nécessitera une résolution spéciale.
