La perte de vitesse de l'A-320 peut être à l'origine du crash

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"Je pense et mon avis est fondé sur des données préliminaires que la version privilégiée de l'accident est la perte de vitesse qui est tombée au-dessous du point critique", a estimé Adbachian cité par l'agence News-Armenia.

EREVAN, 6 mai - La version privilégiée du crash de l'A-320 de la compagnie arménienne Armavia au-dessus de la mer Noire mercredi est la perte de vitesse, a annoncé samedi aux journalistes le président de l'Association aéronautique d'Arménie et pilote émérite de l'URSS Dmitri Adbachian.

"Je pense et mon avis est fondé sur des données préliminaires que la version privilégiée de l'accident est la perte de vitesse qui est tombée au-dessous du point critique", a estimé Adbachian cité par l'agence News-Armenia.

Perdant de la vitesse, l'avion a décroché et s'est mis en vrille avant de s'abîmer dans la mer, a-t-il indiqué.

Mais l'avion aurait pu perdre de la vitesse à cause des précipitations : "la résistance d'un appareil humide augmente de plusieurs fois, les moteurs manquent alors de force de traction, causant une abatée", a expliqué le spécialiste.

Selon lui, l'orage qui sévissait au-dessus de l'aéroport de Sotchi aurait pu être une autre cause de l'accident de l'A-320 arménien. "Un coup de foudre aurait pu également provoquer la catastrophe", a-t-il noté.

L'A-320 de la compagnie aérienne arménienne Armavia qui effectuait dans la nuit du 3 mai le vol Erevan-Sotchi s'est abîmé dans la mer Noire à l'approche de l'aéroport international Adler-Sotchi (Russie), tuant les 113 personnes à son bord.

A l'heure actuelle les sauveteurs ont découvert 51 corps dont 44 ont déjà été identifiés.

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