"Il ne saurait y avoir d'intégration ni avec l'Occident ni avec l'Orient. L'intégration avec la Chine signifierait la disparition de la Russie. La Russie est donc vouée à sauvegarder sa souveraineté", a noté le politologue intervenant au colloque "La Russie et le sort des Etats-nations au XXIe siècle" organisé jeudi par la commission de la Chambre civile pour les questions de la mondialisation et les stratégies nationales de développement.
Au cours des prochaines décennies, a poursuivi le politologue, la Russie pourrait devenir l'un des cinq plus grands pays du monde, à côté des Etats-Unis et de la Chine. "Nous avons pour cela des matières premières, des ressources géopolitiques et humaines qui nous permettent de nous redresser, car les prévisions économiques sont favorables pour la Russie", a expliqué le politologue.