La rencontre a porté notamment sur la lutte contre le trafic de stupéfiants en provenance d'Afghanistan, selon lui.
Ici, il importe en premier lieu d'organiser un échange d'informations qui permettrait de prévenir le trafic de drogue, a souligné le ministre russe.
Il a également été question de la traite des êtres humains, qui nécessite elle aussi une concertation des organes judiciaires de tous les pays, toujours selon M. Nourgaliev. Les revenus des criminels se livrant à la traite des êtres humains sont aujourd'hui comparables à ceux des trafiquants de drogue, a-t-il ajouté.
Il importe aussi de conjuguer les efforts dans la lutte contre la cybercriminalité, a noté le ministre. Le réseau Internet ne connaît pas de frontières, ce qui permet aux groupements criminels d'organiser des actions dans de nombreux pays du monde, selon lui.
Le ministre a fait ressortir l'importance de la coopération des services frontaliers, citant comme exemple à suivre la coopération entre les gardes-frontières russes et finlandais, qui avait permis l'année dernière de déjouer des tentatives de contrebande et d'empêcher des migrations clandestines.