TEHERAN, 29 avril - RIA Novosti. L'Iran est prêt à régler dans les plus brefs délais avec l'Agence internationale de l'énergie atomique les problèmes en suspens ayant trait à son programme nucléaire.
Cette déclaration a été faite vendredi à la télévision iranienne par Mohammad Saidi, vice-président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.
"Les problèmes principaux (concernant le programme nucléaire iranien) sont déjà réglés. L'Iran est prêt à régler prochainement avec l'AIEA les problèmes en suspens en l'espace de trois semaines, en coopération avec les inspecteurs de l'AIEA", a déclaré Mohammad Saidi.
Il a fait remarquer que le rapport présenté vendredi par le Directeur général de l'AIEA Mohamed ElBaradei au Conseil de sécurité de l'ONU ne contenait pas de points négatifs pour Téhéran. L'AIEA a le potentiel nécessaire pour examiner le problème nucléaire de l'Iran � Le fait que certains Etats veuillent régler autrement le problème nucléaire iranien est une grave erreur", estime Mohammad Saidi.
Le rapport indique notamment que les analyses effectuées par les experts de l'AIEA à l'usine de Natanz confirment la déclaration de Téhéran, selon laquelle les scientifiques iraniens ont réussi le 13 avril à enrichir l'uranium à hauteur de 3,6 de l'uranium-235.
Le rapport fait remarquer que l'Iran continue l'enrichissement de l'uranium gazeux à la cascade de 164 centrifugeuses de Natanz et que deux autres cascades de ce genre sont en voie de construction. Cependant, a indiqué ElBaradei, "il y a des lacunes dans les connaissances de l'Agence sur l'envergure et le contenu du programme iranien concentrant les centrifuges".
"En raison des autres lacunes de l'AIEA, notamment sur le rôle des militaires dans le programme nucléaire de l'Iran, l'Agence ne peut pas progresser dans ses tentatives de fournir les preuves de l'absence en Iran de matières nucléaires et d'activités non déclarées", souligne le rapport.
Ces lacunes qui restent depuis plus de trois ans "l'objet d'inquiétude" de l'AIEA, a constaté ElBaradei. "Pour progresser dans ce domaine, il faut la transparence totale et la coopération active de l'Iran", lit-on dans le rapport.