"L'apparition d'un nouveau détenteur de l'arme nucléaire n'est pas du tout dans notre intérêt, mais nous nous opposons à une opération militaire et sommes déterminés à agir par des méthodes diplomatiques", a-t-il dit lors d'une table ronde au parlement autrichien.
"L'Iran a le droit souverain de développer son programme nucléaire dans le cadre des ententes internationales existantes, mais, comme le reste de la communauté internationale, nous nous posons des questions concernant son déroulement. Hélas, nous n'avons pas de réponses à ces questions", a estimé le diplomate russe.
Alexandre Tchoubarian, directeur de l'Institut d'histoire universelle (Académie russe des sciences), a pour sa part mis en garde contre la répétition de l'erreur irakienne. A son avis, l'usage de la force contre Téhéran "déclencherait une énorme vague de terrorisme de par le monde", position que partagent la Russie et l'Union européenne.
Le parlement autrichien a hébergé cette table ronde dans le cadre de la conférence "Partenariat Russie-UE: état et perspectives" organisée par RIA Novosti et la Maison russe de la science et de la culture de Vienne.
