S'entretenant avec des journalistes vendredi, il a annoncé avoir débattu, lors de sa rencontre avec la présidente du parlement géorgien Nino Bourdjanadze, qui assistait à Saint-Pétersbourg aux festivités du 100e anniversaire du parlementarisme en Russie, de l'interdiction d'importer les vins géorgiens en Russie. "J'ai exposé mon avis (à Mme Bourdjanadze) : je pense qu'il s'agit de la qualité du vin et non pas de politique".
Le sénateur russe a proposé de mettre un nom sur les crus géorgiens qui contenaient des pesticides. "Je pense qu'il serait plus correct de nommer les entreprises vinicoles concrètes qui se permettent de mettre des pesticides dans leurs produits au lieu de parler de l'ensemble du vin géorgien". Il y aurait moins de raisons d'évoquer les dessous politiques (de cette interdiction) qui n'existent d'ailleurs pas", a indiqué Sergueï Mironov.
De son côté, Mme Bourdjanadze a déclaré que la fermeture du marché russe aux vins géorgiens s'expliquait par des raisons politiques. La présidente du parlement géorgien a pourtant exprimé l'espoir d'un prompt règlement de la crise.