"Le dialogue doit être poursuivi et nos collègues (russes) doivent comprendre nos griefs. Ils doivent aussi se persuader que nos critiques à l'endroit de la Russie ne sont pas un objectif en soi ou qu'elles sont dénuées de fondement", a-t-elle indiqué.
Mme Bourdjanadze a estimé que son intervention contenait "des propos qui ne sont pas forcément agréables à entendre pour nos collègues russes".
"Je pense que nos griefs sont objectifs et que s'ils (les députés russes) ne les ont pas appréciés, il n'y a rien d'étonnant à cela. Mais, convenez-en, dans une ambiance non festive, mon discours aurait pu être bien plus ferme", a déclaré la présidente du parlement géorgien, ajoutant qu'elle avait dit tout ce qu'elle voulait dire et qu'elle l'avait fait "de manière délicate, eu égard à la fête".
A la question de savoir comment elle réagirait à un éventuel refus de visa russe, Mme Bourdjanadze a répondu que s'il en était ainsi rien ne pourrait justifier une telle mesure.
"Je n'ai pas entendu dire qu'un visa d'entrée russe pourrait m'être refusé et j'espère qu'aucun homme politique sérieux russe ne l'exigera", a-t-elle estimé.