La Russie et la Géorgie ont besoin d'une nouvelle politique caucasienne

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La présidente du parlement géorgien Nino Bourdjanadze estime que Moscou et Tbilissi doivent élaborer un nouvelle politique caucasienne.

SAINT-PETERSBOURG, 27 avril - RIA Novosti. La présidente du parlement géorgien Nino Bourdjanadze estime que Moscou et Tbilissi doivent élaborer un nouvelle politique caucasienne.

"La Géorgie et la Russie ont des intérêts objectifs communs, à savoir la lutte contre l'extrémisme, le séparatisme et l'instauration de la stabilité dans le Caucase. Mais, paradoxalement, ce qui doit nous unir représente encore une pierre d'achoppement", a-t-elle indiqué à la séance solennelle de la Douma à Saint-Pétersbourg consacrée au 100e anniversaire du parlementarisme en Russie.

Moscou doit comprendre que la stabilité dans les pays du Caucase est une condition sine qua non de la sécurité dans le sud de la Russie.

"La Russie et la Géorgie ont besoin d'une nouvelle politique caucasienne. Le séparatisme doit être combattu dans les actes et non en paroles. C'est l'unique condition permettant à la Russie de remplir, dans le cadre des normes internationales, ses engagements de médiateur dans les zones de conflits. Cette politique apportera le succès à la Russie elle-même", a-t-elle souligné.

La présidente du parlement a ajouté que la Géorgie était ouverte au dialogue avec la Russie et était prête à développer avec elle les rapports de bon voisinage compte tenu des intérêts mutuels.

"Je le répète : dans le Caucase, nous avons besoin d'une nouvelle politique positive dont l'objectif serait de respecter les intérêts de tous les Etats impliqués. Cette politique positive apportera le succès aussi bien à la Russie qu'à la Géorgie et ce ne sont pas là des notions s'excluant l'une l'autre. Le succès de la Russie et de la Géorgie pourrait être commun", a indiqué Nino Bourdjanadze.

"Pour cette fête, nous aurions voulu vous offrir du bon vin géorgien mais, malheureusement, cela n'est pas encore possible car une erreur politique a été commise. Mais je suis sûre que le temps viendra où nous célébrerons une fête fondée sur des valeurs démocratiques communes et où triomphera la force de la vérité et non pas la vérité de la force", a conclu la présidente du parlement géorgien.

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