Ce jugement est sans appel.
Boris Berezovski avait saisi la Cour suprême lettonne après que le Conseil pour la sécurité nationale de Lettonie eut porté son nom sur cette "liste noire".
L'an dernier, Boris Berezovski s'est rendu à deux reprises à Riga : en février, pour contrôler sa Fondation des libertés civiques et, en septembre, pour présenter des programmes éducatifs.
En octobre 2005, le Conseil letton pour la sécurité nationale dont sont membres le président, le premier ministre et le ministre de l'Intérieur, portait le nom de l'"oligarque" russe sur la liste des personae non gratae en Lettonie.
Un scandale éclatait une semaine après au sein du gouvernement : le premier ministre Aigars Kalvitis a accusé le ministre de l'Intérieur Eriks Jekabsons d'avoir communiqué à Boris Berezovski les matériaux secrets de la réunion du Conseil national. Le ministre a dû présenter sa démission.
Le Parquet général russe accuse Berezovski d'escroquerie à grande échelle.
En automne 2003, Boris Berezovski avait obtenu le statut de réfugié politique en Grande-Bretagne.