Notamment, Leonid Reznikov, directeur général de la société Tomskneftekhim sur le territoire de laquelle se trouve cette Zone, lui a parlé des hauts polymères. Un gilet pare-balles dont la résistance est plusieurs fois supérieure à la normale a été présenté au président.
La Russie, a poursuivi Leonid Reznikov, pourrait devenir un acteur de poids sur le marché des polymères. "Dans un an ou un an et demi, le marché mondial de ce type de polymères sera contrôlé à 10% par la Russie", a estimé le directeur général de Tomskneftekhim.
Des systèmes de commande automatisés les plus modernes ont été exposés sur un autre stand. Des géants de l'industrie tels que Gazprom et Transneft achètent ces équipements. Un logiciel hautement intellectuel pour l'automatisation des processus de production a été conçu pour eux.
Vladimir Poutine s'est particulièrement intéressé aux nanotechnologies. Les chercheurs régionaux ont élaboré un nouveau matériau pour le filtrage de l'eau garantissant une protection à 100% contre des virus et des bactéries. Il pourrait être aussi utilisé dans l'industrie pharmaceutique, dans les biotechnologies, la médecine, les industries chimique et des semi-conducteurs, ainsi que dans les appareils ménagers.
Une société locale a présenté ses réalisations en matière de télécommunications qu'elle exporte dans 55 pays du monde.
Le président a accordé une attention particulière à de toutes récentes technologies didactiques permettant de se passer des ordinateurs de bureau. Le professeur dispose d'un tableau interactif et d'un jeu de feutres électroniques et les élèves ont des capteurs et des ordinateurs de poche. Ils répondent au moyen de télécommandes (les réponses sont transmises sur le bureau du professeur).
Cette "classe interactive" pourrait être utilisée pour enseigner les maths, la biologie, l'histoire, la géographie.
Selon les concepteurs de la "classe", ces équipements coûtent moins cher qu'un logiciel similaire importé moins performant.
Le ministre de l'Education et de la Recherche Andreï Foursenko a indiqué, répondant à une question du président, que ces technologies interactives permettant d'enseigner à distance figurent dans le projet national "Education".
