"Notre organisation écologique, qui a toujours préconisé le transfert de la zone de construction de l'oléoduc, salue cette décision du chef de l'Etat", a indiqué la porte-parole de Greenpeace Russie, Polina Malycheva.
En même temps elle a émis des doutes sur la faisabilité de ce projet car le relief montagneux de cette zone compliquera la pose de la conduite.
"Mais nous estimons que la construction de l'oléoduc ne doit pas nuire à l'écologie du Baïkal qui fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO", a-t-elle noté.
Un représentant du WWF (Fonds mondial pour la nature) a lui aussi positivement apprécié la proposition du président.
"La réalisation de ce projet constituerait un tournant fondamental dans le développement du pays, car, dans le cas contraire, notre pays pourrait être comparé au Nigéria, où les positions des monopoles d'Etat pèsent plus lourd que la loi, que la position du parlement", a déclaré à RIA Novosti Evgueni Chvarts, directeur du WWF pour la politique de protection de la nature.