La Russie critique la Charte de l'énergie

S'abonner
Alexandre Medvedev, vice-président de Gazprom, a qualifié dans son discours prononcé mardi au Forum économique russe de Londres la Charte de l'énergie de document "mort-né".

LONDRES, 25 avril - RIA Novosti. Alexandre Medvedev, vice-président de Gazprom, a qualifié dans son discours prononcé mardi au Forum économique russe de Londres la Charte de l'énergie de document "mort-né".

"Pendant les événements ukrainiens, le Secrétariat de la Charte de l'énergie n'a émis aucun avis sur ces événements", a-t-il rappelé.

"Cela témoigne que ce document est mort-né, qu'il ne reflète pas les conditions du marché dans la majorité de ses dispositions", a souligné Alexandre Medvedev qui répondait à l'appel du ministre britannique du Commerce et de l'Industrie Alan Johnson invitant la Russie à ratifier le protocole de la Charte sur le transit.

Créée comme mécanisme de coopération entre l'Ouest et l'Est de l'Europe dans le secteur énergétique, la Charte européenne de l'énergie a été signée le 17 décembre 1991 à La Haye. En 2003, 51 Etats d'Europe et d'Asie ont rejoint ce traité, 17 pays et 10 organisations internationales y ont le statut d'observateur. La Russie qui a signé le traité, mais ne l'a pas ratifié, y participe temporairement.

La Russie insiste sur le perfectionnement de la Charte de l'énergie avant sa ratification.

Le ministre russe des Finances Alexei Koudrine a déclaré la semaine dernière à Washington que la charte présentait "toute une série de défauts".

Il a fait remarquer que la charte ne contenait pas de chapitre sur le nucléaire civil. "Pour assurer réellement la sécurité de ce secteur à des conditions mutuellement avantageuses, nous estimons que la charte perfectionnée peut garantir la sécurité de l'extraction et de l'approvisionnement", a souligné le ministre, ajoutant que les Etats-Unis n'ont pas rejoint la charte.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала