Enquête sur la mort d'un sapeur français tué par une mine au Tadjikistan

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DOUCHANBE, 20 avril - RIA Novosti. Une commission spéciale s'est rendue jeudi dans le district de Piandj pour enquêter sur la mort d'un sapeur français tué mercredi par une mine, a annoncé jeudi le directeur du Centre de déminage tadjik Djonmamad Radjabov.

Le Français de 48 ans dirigeait un groupe de sapeurs chargé de déminer la zone entourant un barrage sur le fleuve Piandj, à la frontière avec l'Afghanistan. "Les travaux de déminage ont commencé le 11 avril sur décision du gouvernement tadjik, parce que la présence des mines empêchait de remettre en état le barrage de Khalkaer", a noté M.Radjabov.

"Le secteur en question est l'un des plus dangereux, il recèle des mines antipersonnel. Nous en avons prévenu les sapeurs avant de les envoyer dans le secteur. Nos spécialistes doivent établir ce qui s'est passé et si les sapeurs ont agi selon les normes internationales", a-t-il ajouté.

Un hélicoptère a été dépêché dans le district de Piandj pour évacuer le sapeur français grièvement blessé dans l'explosion d'une mine. "Mais les médecins locaux ont dit qu'il était impossible d'héliporter le blessé qui est décédé vers 16h00 à l'hôpital du district", a annoncé le responsable.

Un sapeur tadjik, Azam Asrorov, 24 ans, qui accompagnait le Français, a été grièvement blessé par éclats. Il se trouve actuellement à l'hôpital de Douchanbe.

Le corps de l'officier français est déposé à la morgue d'un hôpital de Douchanbe, selon l'ambassade de France au Tadjikistan. Pour le moment, la date de son rapatriement n'a pas encore été précisée.

Au total, six sapeurs étrangers ont participé aux travaux de déminage au Tadjikistan. Les cinq autres démineurs travaillent dans différents districts de la république.

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