Répondant à la question de savoir si le Turkménistan réduira ou non ses livraisons de gaz en raison de ses exportations vers la Chine, Alexandre Riazanov a déclaré que de telles appréhensions existaient, car "le Turkménistan peut également s'entendre avec d'autres partenaires".
D'après lui, les volumes de gaz turkmène livrés à la Russie dépendront des prix qui seront négociés. Alexandre Riazanov n'a cependant pas précisé le niveau des prix dont il était question en ce moment aux pourparlers.
Il a rappelé que Gazprom et le Turkménistan avaient signé il y a quelques années un accord approprié. Selon une entente, Gazprom et la République du Turkménistan doivent concerter avant le 1er juillet 2006 une formule du prix qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2007.
"Les pourparlers avancent difficilement", a fait remarquer Alexandre Riazanov, en expliquant que le Turkménistan s'en tient aux principes du "prix fixe", alors que Gazprom juge nécessaire d'employer une formule souple dépendant du panier des produits pétroliers.