Les anciens "révolutionnaires oranges" en Ukraine ne veulent pas s'unir (politologue)

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L'ajournement constant de la création d'une "coalition orange" en Ukraine témoigne que les anciens compagnons "révolutionnaires" ne veulent pas s'unir, a estimé le parlementaire russe Constantin Zatouline dans une interview à RIA-Novosti mercredi.

MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti. L'ajournement constant de la création d'une "coalition orange" en Ukraine témoigne que les anciens compagnons "révolutionnaires" ne veulent pas s'unir, a estimé le parlementaire russe Constantin Zatouline dans une interview à RIA-Novosti mercredi.

Les anciens compagnons ne font plus confiance l'un à l'autre, a souligné M. Zatouline, directeur de l'Institut des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants).

Le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, n'a pas intérêt à créer une coalition dans le cadre de laquelle Ioulia Timochenko occuperait de nouveau le poste de premier ministre qui jouit désormais de pouvoirs élargis, selon l'analyste.

Cette coalition sera plus probable si Mme Timochenko se contente d'un rôle plus modeste, autre que le chef du gouvernement, par exemple celui du président du parlement, ce qui n'est pas son objectif, poursuit le député.

Pour le politologue, il est impossible, dans le contexte actuel, de créer une coalition parlementaire sans y inviter le Parti des régions de Victor Ianoukovitch. Bien qu'une telle union entre les "oranges" et l'opposition soit un "mauvais arrangement", elle pourrait prévenir une scission de l'Ukraine, estime Constantin Zatouline.

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