"Nous avons convenu que la coopération dans le domaine des hautes technologies et de l'innovation serait un nouveau pilier, une nouvelle pierre angulaire dans nos relations", a notamment indiqué Matti Vanhanen.
La Russie possède un important potentiel scientifique et éducatif, et cette coopération est d'autant plus actuelle que la Russie commence à créer sur son sol des technopôles et des zones économiques spéciales, a pour sa part souligné Mikhaïl Fradkov.
Le premier ministre russe a promis d'étudier la proposition de la société finlandaise Technopolis qui, lors de sa visite du technopôle d'Oulu, lui avait présenté ses activités et qui s'était dite disposée, avec une vingtaine de ses clients, à travailler dans la zone d'innovation technologique de Saint-Pétersbourg.
Dans le cadre des Journées de l'économie russe qui auront lieu les 19 et 20 avril à Helsinki, l'Agence fédérale de gestion des zones économiques spéciales, l'administration municipale de Saint-Pétersbourg et la société finlandaise Technopolis doivent signer un accord tripartite sur la construction d'un technopôle dans la zone économique spéciale de Saint-Pétersbourg.
Technopolis, l'une des plus grandes compagnies européennes spécialisées dans la construction de technopôles, envisage notamment d'investir près de 200 millions d'euros dans ce parc technologique qui occupera plus de 6 hectares.
"Nous espérons qu'avec l'arrivée de Technopolis nous aurons à Saint-Pétersbourg un vrai technopôle de niveau européen où les meilleures marques mondiales côtoieront des compagnies russes", avait déclaré antérieurement le président du comité municipal pour le développement économique, la politique industrielle et le commerce, Vladimir Blank.
