"Si nous trouvons les acheteurs pour notre vin nous leur proposerons nos produits mais nous ne voulons pas léser en même temps les droits d'autres producteurs", a indiqué le ministre.
Le ministère tadjik de l'Agriculture n'a fait aucune déclaration au sujet du remplacement des crus géorgiens interdits d'importation en Russie par des vins tadjiks, a-t-il noté.
"L'ambassade géorgienne a protesté auprès de notre ministère : les diplomates ont exprimé leur désarroi face aux déclarations prétendument faites par les responsables ministériels. Officiellement, nous avons démenti cette information", a indiqué le ministre tadjik.
Actuellement, le stock de vin tadjik s'élève à 500 dl, a-t-il ajouté. Selon lui, les viticulteurs tadjiks produisent 46 vins, dont 9 d'appellation contrôlée.
Le 11 avril, un des responsables de la compagnie publique tadjike Khourokvori "Industrie alimentaire" a proposé de remplacer les vins géorgiens sur le marché russe par des vins tadjiks.
En réponse, la présidente du parlement géorgien Nino Bourdjanadze déclarait à Tbilissi que "chacun des pays cherche à réaliser ses propres intérêts mais on aurait tort de le faire aux dépens des autres".