Le ministre a fait cette déclaration intervenant devant des journalistes géorgiens lors de sa visite à Bruxelles.
"Il existe d'importantes réserves en matière de ventes du vin géorgien dans les pays d'Europe et dans la CEI (Communauté des Etats indépendants, ndlr). Mais, pour les mettre en oeuvre, il faudra d'abord réaliser des mesures sérieuses à l'intérieur du pays et à l'étranger", a-t-il indiqué.
Selon le ministre, le gouvernement géorgien doit intensifier sa lutte contre la contrefaçon et fermer les usines produisant des vins falsifiés à Senaki et Gori.
"Je pense que nous saurons mener une campagne active en Europe et dans les capitales des pays de la CEI. Mais, évidemment, je ne suppose pas que nous soyons en mesure de conquérir les marchés français et italien", a noté le ministre géorgien de la Défense.
Sa nomination au poste de dirigeant de la campagne de promotion des vins géorgiens à l'étranger a été concertée avec le premier ministre Zourab Nogaïdeli : "de ce fait, les dissertations de l'opposition sur d'éventuels remaniements ministériels sont dénués de fondements", dit-il.
"Au passé, je m'intéressais aux questions relatives au commerce de vin et je pense que certaines compagnies vinicoles géorgiennes ne développent pas leurs services de marketing et de distribution. Le gouvernement est prêt à leur apporter une aide appropriée", a ajouté le ministre de la Défense.
