Les sanctions contre les dirigeants de la Biélorussie ne visent pas le peuple de ce pays

S'abonner
STRASBOURG, 11 avril - Kristina Luna-Rodrigues, RIA Novosti. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso estime que les sanctions prises lundi par l'UE contre les dirigeants de la Biélorussie ne visent pas le peuple de ce pays.

"Nous voudrions voir la Russie travailler à nos côtés à la promotion des valeurs de la démocratie et de la liberté en Europe", a ajouté le président de la Commission européenne.

Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne ont approuvé lundi, à leur rencontre de Luxembourg, la "liste noire" des responsables biélorusses interdits d'entrée dans les Etats de l'UE au cours des 12 prochains mois.

La liste comporte les noms de 31 personnalités officielles de la république, dont le président Alexandre Loukachenko, ainsi que le président du KGB, les ministres de la Justice, de l'Information, de l'Education, le procureur général, le président de la chambre basse du parlement et le chef de l'administration présidentielle.

Les députés du parlement européen ont proposé de porter cette liste à quelques centaines de noms.

L'Union européenne a exprimé ainsi son désaccord avec les résultats de l'élection présidentielle en Biélorussie, en accusant les autorités biélorusses de n'avoir pas respecté les normes démocratiques internationales lors de la campagne électorale.

Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE peuvent également décider de bloquer les avoirs des fonctionnaires biélorusses à l'étranger, a appris RIA Novosti auprès de sources diplomatiques à Luxembourg.

Les ministres ne prévoient pas de prendre de sanctions commerciales contre la Biélorussie.

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a condamné les emprisonnements politiques en Biélorussie.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала