"Pour moi, cette mesure est parfaitement incompréhensible. Elle ne donne en fait rien, tout en blessant cependant la dignité de l'Etat et du peuple", a déclaré le diplomate.
Et d'ajouter que des contacts entre les structures économiques et parlementaires vont se poursuivre malgré lesdites sanctions, tout comme les contacts interministériels à un niveau moins élevé.
Lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays-membres de l'Union européenne (UE) ont approuvé à Luxembourg une "liste noire" des officiels biélorusses interdits de séjour en UE au cours des douze mois à venir. 31 noms figurent sur cette liste, dont ceux du Président biélorusse, Alexandre Loukachenko, du chef du Comité de sécurité d'Etat, des ministres de la Justice, de l'Information et de l'Education, ainsi que du Procureur général, du président de la Chambre basse du Parlement et du chef de l'administration du président.