Il s'est ainsi exprimé, commentant la future tenue à Moscou de la conférence internationale "Sécurité globale et G8: défis et intérêts. Sur la voie du Sommet de Saint-Pétersbourg" qui est prévue du 20 au 22 avril prochains.
"Malheureusement, nous n'avons pas encore atteint un niveau de coopération qui soit suffisant pour estimer que la Russie est pleinement intégrée dans le système mondial de garantie de la sécurité", a ajouté l'expert.
La future conférence "ne sera pas un événement ordinaire, notamment parce qu'il s'agit d'une forme tout à fait nouvelle de travail dans le domaine de la sécurité et de la politique internationale".
"Du temps de l'Union Soviétique, on organisait des rencontres suffisamment sérieuses entre diplomates, hommes politiques et experts, mais c'était à l'époque un travail dans le contexte de l'opposition des deux systèmes, a fait remarquer le président de l'Institut du Proche-Orient. Aujourd'hui, c'est un travail dans un régime normal de coopération entre partenaires".
Il est symbolique, a-t-il poursuivi, que l'on attende cette fois à Moscou des spécialistes qui n'y ont jamais mis les pieds ou qui étaient par le passé extrêmement prudents vis-à-vis de toute proposition du genre.
"Ce seront, entre autres, les Israéliens Bernard Sasser Steinberg, Epstein et Hanin qui forment l'élite des experts dans l'Etat hébreu. Ce sont des spécialistes de la non-prolifération nucléaire et d'un problème aussi spécifique qu'est le rôle de la religion dans la politique contemporaine, y compris au Proche-Orient", a précisé Evgueni Satanovski.
