"Nous allons négocier par des moyens exclusivement pacifiques, même si l'envie d'en découdre nous démange", a-t-il indiqué.
Interrogé sur les moyens de résoudre le conflit transnistrien, M. Tarlev a invité l'Ukraine voisine (qui commence à évoquer l'appartenance historique de la Transnistrie à l'Ukraine) à revenir sur ses positions de 2005. "Nous sommes prêts à accorder à la Transnistrie une large autonomie, mais au sein de la Moldavie", a-t-il indiqué.
S'agissant des relations avec Moscou, le premier ministre moldave a rappelé que la Russie était un partenaire commercial historique de son pays et que les vins moldaves occupaient jusqu'à 30% du marché des vins russe.
"On sait que le 27 mars les autorités sanitaires russes ont suspendu les importations de vins moldaves. Mais nous supposons qu'il s'agit d'une erreur, car nous n'avons toujours reçu aucun certificat d'analyse", a poursuivi M.Tarlev.
La Moldavie est accusée d'avoir "dépassé la qualité autorisée de pesticides, mais je vous déclare que nous n'utilisons absolument pas de pesticides depuis quinze ans", a-t-il dit.
Un autre aspect important des relations russo-moldaves est l'approvisionnement en gaz. Au premier trimestre de 2006, la Moldavie achetait le gaz russe au prix de 110 dollars les mille mètres cubes, a rappelé le chef du gouvernement. "Nous avons prolongé le contrat, donc nous continuerons à acheter le gaz russe au même prix au deuxième trimestre", a-t-il résumé.
