"Nous avons consenti à un compromis et accepté finalement d'accorder un délai de trois ans pour le retrait des bases militaires. En réalité, il faut beaucoup moins de temps pour retirer les bases d'Akhalkalaki et de Batoumi", a fait remarquer Irakli Okrouachvili.
Et d'ajouter qu'un certain compromis a également été trouvé dans la question du transit des cargaisons militaires russes via la Géorgie en Arménie.
"La Russie a en Arménie des bases qui ont besoin d'équipement. Pour des raisons tout à fait évidentes, le transport des chargements pour ces bases à travers des territoires de l'Azerbaïdjan et de la Turquie est impossible", a rappelé le ministre géorgien de la Défense.
Cela dit, Irakli Okrouachvili a tenu à souligner que la Géorgie n'entendait guère se retrouver dans une situation quand une cargaison traversant le territoire du pays crée une menace dans la région.
Vendredi, les plénipotentiaires des ministères de la Défense de la Géorgie et de la Fédération de Russie ont signé à Sotchi deux accords sur les délais et les règles du retrait de deux bases militaires russes du territoire géorgien, ainsi que sur les conditions du transit des chargements militaires russes à travers le territoire géorgien vers l'Arménie. Lesdits documents reposent sur l'accord signé le 30 mai 2005 entre les chefs des diplomaties russe et géorgienne sur le retrait des bases militaires russes d'Akhalkalaki et de Batoumi avant la fin de 2008.