Dans un rapport publié en prévision du forum sur "l'économie fondée sur la connaissance" qui aura lieu du 28 au 30 mars à Prague, la Banque mondiale a jugé nécessaire de promouvoir le secteur privé dans les pays concernés, sans quoi la hausse des dépenses ne sera pas d'un grand secours.
"A l'heure actuelle, les dépenses moyennes en recherche et développement dans les pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale sont inférieures à 1% du PIB, soit largement en dessous de la barre des 3% affichés par l'Union européenne. Qui plus est, près de deux tiers de ces fonds sont financés par l'Etat, alors qu'en Europe occidentale le secteur privé assure 65% à 70% de ces dépenses", souligne le rapport.
Malgré un potentiel scientifique non négligeable et des succès substantiels dans le domaine de l'enseignement, héritage de l'époque communiste, il serait extrêmement difficile, selon la Banque mondiale, de profiter de ces avantages potentiels pour développer des projets d'innovation réussis sur le plan commercial sans établir une collaboration tous azimuts entre universités, instituts de recherche et entreprises privées.
Le rapport de la Banque mondiale appelle à encourager la coopération entre les centres de recherche et le secteur privé et à assurer un plus large accès aux ordinateurs et à l'Internet.
"Le cadre juridique joue un rôle non moins important. Il en va de même du respect des règles garantissant la protection des droits de propriété intellectuelle et la lutte contre la corruption", résume le document.
