En 2005, 3.735 élèves étudiaient le russe, soit une progression de presque 800 personnes par rapport à l'année précédente, alors que le nombre des écoles qui enseignent cette langue slave est passé de 90 à 123. "Dans deux tiers de ces écoles, les cours de russe sont obligatoires", s'est félicité Bernhard Seyr.
Organisé par l'Association autrichienne des enseignants de la langue et de la littérature russes, le Centre russe de la science et de la culture de Vienne et le gouvernement de la ville de Moscou, le colloque a réuni des chercheurs autrichiens, allemands, slovaques et hongrois ainsi que plusieurs professeurs d'écoles supérieures russes. Durant deux jours, il a permis aux enseignants de partager leur expérience et de dresser une série de recommandations méthodiques.
Les participants ont notamment évoqué la nécessité d'encourager les élèves à étudier l'histoire et la vie contemporaine de la Russie.
"Souvent, les médias autrichiens véhiculent des informations partiales sur la Fédération de Russie, a estimé un chercheur. Il faut donc fournir aux élèves des informations exhaustives et objectives sur la Russie contemporaine et leur raconter l'histoire des relations russo-autrichiennes", méthode qui, à son avis, contribuerait à la promotion de la langue russe en Autriche.
"Cette année, le gouvernement de la ville de Moscou a débloqué 90 millions de roubles (1 EUR = 33,54 RUB), a pour sa part déclaré le représentant des autorités moscovites, Anatoli Sorokine. Des forums identiques ont eu lieu l'an dernier en Allemagne, en Espagne et aux Etats-Unis. Tous leurs participants ont constaté l'utilité évidente de ces manifestations".
