L'indignation de M. Gabachvili, président du comité du parlement géorgien pour les liens extérieurs, a été provoquée par l'intervention lors de cette conférence, intitulée "Le contrôle démocratique des forces armées: la voie vers l'OTAN", du représentant de l'ONG locale "Justice et Liberté", Chalva Tadoumadzé.
"Les grands problèmes rencontrés par le ministère géorgien de la Défense sont l'incompétence des officiers, les lacunes dans l'organisation et la répartition des compétences entre les services, des dépenses financières excessives et l'incompatibilité avec l'OTAN, aussi bien sur le plan technique et militaire que du point de vue de l'approvisionnement des forces armées", a relevé dans son rapport à la conférence Chalva Tadoumadzé.
Les experts, selon ce dernier, ne sont pas satisfaits par le niveau de préparation au combat de l'armée géorgienne.
"Le bilan des exercices menés en 2005 montre qu'il s'agissait d'actions politiques et non pas d'exercices réels. En réalité, les conditions du Plan de partenariat individuel de la Géorgie avec l'OTAN (...) ne sont pas remplies ", a-t-il ajouté.
"La meilleure chose à faire pour les organisateurs de la conférence serait de traduire tout cela en russe et de l'envoyer en Russie, l'accompagnant de l'inscription "Un drapeau rouge flotte sur la Géorgie", a affirmé Konstantin Gabachvili, cité par l'agence News Georgia, commentant les propos de Tadoumadzé.
De son côté, Chalva Tadoumadzé a critiqué le départ du député. "Le président du comité parlementaire représente le pouvoir suprême du pays qui assume la responsabilité pour le règlement des problèmes de l'armée" a-t-il dit.
La conférence intitulée "Le contrôle démocratique des forces armées: la voie vers l'OTAN" se tient à Tbilissi pour la deuxième fois. Quatre ONG en sont organisatrices : "La Géorgie pour l'OTAN", "Justice et Liberté", l'Association d'intégration euro-atlantique et le Centre d'études euro-atlantiques de Tbilissi. Des partis politiques, des experts géorgiens et étrangers y sont représentés.
