Il a confirmé que la Douma s'apprête à examiner le projet de loi réglementant l'organisation et la pratique des jeux d'argent et des paris vendredi en première lecture.
L'industrie du jeu s'est développée de façon chaotique et l'Etat n'avait aucune influence sur elle. L'adoption d'une loi permettra de limiter et de bien réglementer l'activité de ce marché, a-t-il ajouté.
"Le problème est que souvent, le jour de la paye, certains citoyens hésitent à rentrer chez eux après avoir laissé leur argent dans les salles de jeux qu'ils trouvent en abondance sur leur chemin". Je pense que nous pourrons en finir avec cette situation", a expliqué Boris Gryzlov.
Le projet de loi introduit des quotas pour le nombre des salles de jeux dans les régions du pays qui seront calculés à raison d'un établissement de jeu pour 200.000 habitants. Les quotas seront attribués aux enchères, les autorités régionales ayant le droit de décider si l'établissement sera situé ou non sur le territoire relevant de leur juridiction.
Le document établit une nouvelle norme qui prescrit que le pourcentage moyen des lots gagnés par les clients ne doit pas être inférieur à 80% par machine à sous. Le document abaisse à 18 ans l'âge minimum pour pouvoir jouer et limite les endroits où les salles de jeux peuvent être ouvertes (elles seront notamment interdites dans les immeubles d'habitation, les gares, les aéroports et le métro).
Le projet définit également la surface des salles de jeux. Les locaux doivent être spacieux, au moins 100 m2 pour les salles de machines à sous et 800 m2 pour les casinos. "Cette loi aidera à mettre de l'ordre dans l'industrie du jeu et réglementera la fréquentation des casinos", selon l'expression du président de la Douma.
