"Le ministère constate avec préoccupation les nouvelles tentatives de l'Union européenne de présenter la situation politique pré-électorale au Bélarus sous un jour exclusivement négatif. Bruxelles semble avoir opté pour une aggravation des tentions artificielle et forcée", a souligné dans sa déclaration le porte-parole de la diplomatie biélorusse, Andreï Popov.
"Les démarches des forces de l'ordre évoquées par les dirigeants de la Commission européenne et du Parlement européen ont été entreprises non pas pour des motifs politiques, mais pour réprimer par des méthodes légales les violations de la législation électorale biélorusse", a-t-il indiqué.
"L'UE se veut interprète de la législation biélorusse, mais elle ne l'est pas", a-t-il martelé.
Le diplomate a également rappelé que la Biélorussie n'avait invité que les observateurs représentant les pays dont la Biélorussie est membre, à savoir l'OSCE et l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. "Par conséquent, nous n'invitons pas les organisations dont nous ne ferons pas partie, comme le Parlement européen et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe", a indiqué Andreï Popov.